En mission au Rwanda à Butare, je travaillais comme professeur de français et comme animatrice sociale auprès des Sœurs Auxiliatrices des Âmes du purgatoire. J’y ai appris que nous ne sommes ni indispensables, ni irremplaçables, et que c’est avec humilité qu’il faut mettre tout son cœur dans sa mission ! Sur mon chemin, j’ai rencontré des personnes courageuses, intrigantes, fortes, et blessées ! C’était une culture parfois difficile à comprendre pour moi, déstabilisante et intéressante ! J’ai aussi découvert que j’étais ébranlée dans mes convictions.
L’aventure Fidesco c’est accepter de se laisser bousculer dans ses certitudes et humblement accepter une rencontre en vérité avec l’autre.
A Butare, à un moment où j’en m’interrogeais sur l’intérêt de notre mission, j’ai reçu sous notre porte une petite lettre qu’une élève avait glissée ! Elle y écrivait qu’elle nous remerciait car elle avait toujours eu une haine des blancs, et qu’avec nous elle avait découvert qu’en fait elle pouvait les aimer et les considérer comme des amis !